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Quand la foi s’exile : la persécution silencieuse des chrétiens en Chine

Malgré la répression, des milliers de croyants chinois continuent de prier en secret. Leur courage inspire un message universel : on peut enfermer un corps, mais pas la foi.

Entre prisons, églises clandestines et réseaux numériques, le christianisme chinois devient un témoignage vivant de persévérance.


Une foi qui survit dans l’ombre


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Dans un pays où le contrôle de l’État s’étend jusque dans les consciences, la foi chrétienne en Chine se vit souvent dans le secret. Derrière les grandes métropoles ultra-connectées et les gratte-ciel flamboyants, se cache une autre réalité : celle de millions de croyants qui prient à voix basse, dans des caves, des appartements ou des campagnes reculées, à l’abri des regards.

Depuis plusieurs mois, la répression s’est intensifiée. Des églises dites "souterraines" ont été fermées, leurs croix démontées, leurs pasteurs arrêtés. Des figures spirituelles comme le pasteur Jin Mingri, de la Zion Church de Pékin, sont devenues les symboles de cette foi indestructible qui refuse de se taire.

Des murs de prison, mais des cœurs libres

Les autorités cherchent à imposer une version nationalisée du christianisme, conforme à l’idéologie du Parti. Mais comment étouffer une foi qui ne se limite ni aux bâtiments, ni aux cérémonies ?

"Vous pouvez brûler nos Bibles, mais vous ne pouvez pas éteindre la Parole gravée dans nos cœurs"

aurait déclaré un fidèle interrogé par une ONG chrétienne. Dans les geôles, dans les foyers surveillés, jusque dans les villages de l’intérieur, la foi circule, discrète mais vivante. Des réseaux numériques cryptés, des messages codés, des chants enregistrés en secret : les croyants chinois réinventent chaque jour leur manière de prier.

Une inspiration pour le monde

Ce qui se joue en Chine dépasse les frontières. La persécution silencieuse des chrétiens est aussi un miroir de notre monde moderne : un monde qui parle de liberté, mais peine à tolérer la différence spirituelle.

Pourtant, cette résistance spirituelle rappelle la promesse de l’Évangile : “Je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.” (Matthieu 16:18).La foi n’est pas un drapeau que l’on cache, mais une lumière qui, même sous la terre, finit toujours par briller.

Ceux qui continuent de prier en Chine ne cherchent pas la gloire. Ils veulent simplement être libres d’aimer et de servir Dieu. Leur courage est un appel pour chacun de nous : celui de ne jamais oublier que la foi, quand elle est sincère, transcende les murs, les frontières et même la peur.

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