Quand la justice brise les chaînes : la libération de David, symbole d’espoir pour la liberté religieuse au Nigeria
- Claire Weston

- 12 août
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 août

C’est une lueur d’espérance au milieu d’un ciel assombri par la persécution. Le 4 août, la Haute Cour du nord du Nigeria a annulé la peine de neuf ans de prison infligée à David, après un procès expéditif de seulement trois jours. Cet homme courageux avait été condamné pour avoir aidé deux femmes à échapper à la mort, menacées par leur propre communauté à cause de leur conversion au christianisme.
Non seulement David retrouve sa liberté, mais il se voit également remboursé de l’amende injustement imposée. À ses côtés, le pasteur Ezekiel, poursuivi pour les mêmes faits, n’avait pas été condamné. Leur seul crime: tendre la main à des âmes en danger parce qu’elles avaient choisi de suivre Jésus.
Au Nigeria, le droit de changer de religion existe sur le papier, mais la réalité est tout autre : intimidations, violences et parfois même assassinats frappent ceux qui osent franchir ce pas de foi.
"Cette affaire rappelle avec force l’urgence de la crise à laquelle sont confrontés les chrétiens et les autres minorités religieuses au Nigeria. David a été torturé, poursuivi et emprisonné simplement pour avoir aidé une femme à échapper à des violences en raison de sa foi. Nous prions pour que d’autres n’aient jamais à subir ce que David a vécu", a déclaré Sean Nelson, conseiller juridique chez ADF International.

Le Nigeria, 7ᵉ à l’index mondial de persécution des chrétiens, reste le pays où l’on recense le plus grand nombre de croyants tués pour leur foi. Rien qu’en juin dernier, un massacre perpétré par des extrémistes a coûté la vie à 218 civils, pour la plupart chrétiens.
La libération de David n’efface pas la douleur ni les injustices passées. Mais elle envoie un message clair: la lumière peut encore percer les ténèbres, et chaque victoire, même petite, est un pas vers un Nigeria où chacun pourra croire sans craindre pour sa vie.
"Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres." (Jean 8:36)
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