Canada: Le pasteur Mwinda Lezoka condamné pour fraude, une affaire qui secoue la communauté chrétienne

La justice canadienne a tranché: le pasteur Mwinda Lezoka, ancien responsable de la Communauté chrétienne Béthel à Montréal, a été condamné à 30 mois de prison pour fraude, après avoir escroqué plusieurs membres de son église pour un montant dépassant 280 000 dollars canadiens. Sa demande d’appel a été rejetée, confirmant ainsi la peine initiale.

Selon les éléments du dossier, les faits se sont déroulés sur plusieurs années. Profitant de la confiance de ses paroissiens, le pasteur aurait sollicité d’importants prêts pour financer des projets présentés comme porteurs pour la communauté, mais qui n’ont jamais abouti. Certains fidèles ont contracté des dettes importantes, allant jusqu’à hypothéquer leur maison, convaincus par ses promesses.

Le tribunal a retenu la gravité des faits, qualifiant les agissements de fraude organisée. En plus de sa peine de prison, Mwinda Lezoka devra rembourser les sommes perçues.

Cette condamnation a provoqué un choc au sein de la communauté chrétienne congolaise au Canada et au-delà. Plusieurs leaders religieux rappellent que ce type d’affaires nuit à l’image des églises et à la confiance des fidèles.

L’autorité spirituelle implique une responsabilité morale. Quand elle est détournée à des fins personnelles, c’est la foi de beaucoup qui vacille.

L’affaire Mwinda Lezoka illustre les risques liés à la dérive de certains leaders religieux et relance le débat sur la nécessité de renforcer la transparence dans la gestion financière des églises. Pour les victimes, cette décision judiciaire représente un pas important vers la reconnaissance des torts subis et la recherche de justice.