Cœur d’Espoir : sept jeunes filles, mille mains tendues

En entendant ce nom, Cœur d’Espoir, on pourrait croire à une ONG née dans les années quatre-vingt, venue distribuer des sacs de riz aux enfants d’Éthiopie. Mais la réalité est bien plus belle et actuelle. Sept jeunes filles, animées par une même flamme, ont décidé de créer une association pour apporter leur soutien aux plus démunis.

Leur terrain d’action ? La France, où tant de familles peinent à joindre les deux bouts, mais aussi l’Afrique, terre d’origines et de défis, où leur générosité prend une dimension transcontinentale.

C’est la preuve que la jeunesse, souvent critiquée pour son individualisme, est aussi capable de se lever et de donner une grande leçon d’histoire et d’humanité.

Ces jeunes filles ne marchent pas seules. Elles écoutent les conseils de leurs aînés qui les encouragent et les orientent dans leur engagement. De cette alliance intergénérationnelle naît une force nouvelle : l’élan de la jeunesse, nourri de la sagesse de celles qui les ont précédées.

Cœur d’Espoir, c’est avant tout une histoire de solidarité, d’amour et de foi en l’avenir. Une démonstration que la charité n’a pas d’âge, et que lorsque des cœurs s’unissent, des miracles peuvent se produire. Mamou Bayo, La présidente de l'association a répondu à nos questions:

Journaliste (Claire Weston) : Mamou Bayo, vous êtes la présidente de Cœur d’Espoir. Comment est née cette initiative portée par vous et vos six amies ?

Mamou Bayo : Tout est parti d’un constat simple : autour de nous, en France, des familles entières vivent dans une précarité insoupçonnée. Et quand nous avons levé les yeux vers l’Afrique, nous avons vu les mêmes besoins. Nous nous sommes dit : nous ne sommes peut-être que sept, mais à sept, nous pouvons déjà changer quelque chose.

Claire Weston : Concrètement, quelles sont vos actions aujourd’hui ?

Mamou Bayo : Nous organisons des collectes alimentaires et vestimentaires en France, que nous distribuons directement aux familles dans le besoin. En Afrique, nous intervenons ponctuellement avec des dons ciblés, et nous travaillons à monter des projets durables comme le soutien scolaire. Nous ne voulons pas seulement donner, nous voulons aussi aider les gens à se relever.

Claire Weston : Quel est votre rêve pour Cœur d’Espoir ?

Mamou Bayo : Que notre petite graine germe et devienne une grande forêt. Que notre initiative inspire d’autres jeunes à agir, sans attendre d’avoir beaucoup, mais en commençant avec ce qu’ils ont.